GP Cora d'Alès

C'aurait pu (c'aurait dû) être la fête, mais ça n'a été que la soupe à la grimace.
Dès le départ, les nîmois (Loris, David et moi) sommes très actifs pour créer une échappée. Après plusieurs tentatives infructueuses, c'est Loris qui s'isole à l'avant avec un courreur de salon de provence (remake de l'an dernier?).Pendant ce temps, le circuit étant détrempé, ça tombe assez souvent, et David en fait les frais (sans conséquence puisqu'il repartira). Je reste à l'avant-poste du peloton pour accompagner le contre qui ne tarde pas à partir, avec Olivier Poupin, Jean-Felix Arnassan, et un troisième larron que je ne connais pas. Je profite de la présence de Loris devant pour rester calé. Loris fait un numéro, puisqu'il fera plus de la moitié de la course devant, dont quelques tours seul, le salonnais ayant eu un ennui mécanique. Lorsque nous le rejoignons, quelquelques escarmouches fusent, et nous ne sommes plus que 3 devant, Loris, Poupin et moi. Il reste environ 10 tours, et le peloton reste à priori hors de portée. Sauf que nous nous regardons, et nous perdons beaucoup de temps. Et à force de jouer avec Poupin, qui est intrinsèquement le plus rapide (le + fort?), le peloton revient à portée. Dans le dernier tour, Poupin démarre et file vers la gangne, on ne peut le suivre. Loris et moi finirons noyés dans le peloton. Un goût amer dans la bouche!!
La leçon à tirer, c'est que nous aurions dû, sachant que nous n'avions que peu de chance de le battre au sprint, rouler tous les 2 pour éviter le retour du peloton et assurer les places de 2 et 3. Si l'occasion se représente, il faudra qu'on communique, et qu'on prenne une décision.
Pour finir, on peut dire que le travail était rondement mené, à 99%. Charge à nous de le finir à 100% dès que l'occasion se représentera.

dommage pour toi Roland ! je pense qu'il fallait l'attaquer à partir des 10 tours restant !