GP DE VOUGY (30km de chez moi faute de moyen j'ai pas pu y aller la voir) (COUPE DE FRANCE) : les rivaux des coureurs de l’Armée de terre, qui dominent outrageusement le début de saison, balancent entre résignation et agacement
« L’Armée de terre, c’est la Sky du peloton amateur! » Chez les coureurs, dans le public ou les forums de discussion, le début de saison fracassant de l’Armée de terre suscite de nombreux commentaires. En Bretagne, le week-end dernier, une minipolémique a même éclaté après les Boucles guégonnaises, où les militaires avaient engagé 17 hommes.
L’écrasante domination des coureurs à la tenue de camouflage fait jaser. Pourtant, à l’heure du Grand Prix de Vougy (3e manche de la Coupe de France de DN1), la concurrence reste mesurée dans ses observations. « Bien sûr qu’on en parle entre nous, que ça peut en agacer certains de prendre des roustes chaque week-end, mais si on commence à jalouser les autres au lieu de s’occuper de soi-même, on n’avance pas », estime Jean-Michel Bourgoin, le directeur sportif de l’AVC Aix-en-Provence, actuellement 2e de la Coupe de France. Charlie Leconte (CC Nogent-sur-Oise) loue, lui, « le fruit d’un travail de longue haleine de David Lima Da Costa qui est récompensé ». « Ils ont des coureurs expérimentés qui savent courir tactiquement, poursuit-il. On ne doit pas être jaloux. Au contraire, cette situation doit nous permettre de nous poser les bonnes questions. Cela nous est aussi arrivé de tout dominer. »
Les militaires logés en caserne pendant les stages
Beaucoup ont pourtant le sentiment de ne pas courir « à armes égales ». « Leurs moyens laissent rêveurs, mais tant mieux pour eux! lance Jérôme Gannat, le directeur sportif d’Etupes, qui s’appuie sur un budget de 350000 € (contre 800000 € côté Armée de terre). Des clubs comme le nôtre sont surtout soutenus par les collectivités et ça devient de plus en plus dur. Des Sinner, Teychenne, Guyot ou Harbonnier, beaucoup de DN1 aimeraient les avoir. Grâce aux contrats militaires, l’Armée peut avoir les amateurs les mieux payés du vélo. Ils ont un effectif de vingt coureurs, ils peuvent alterner, alors que nous, on tourne avec un noyau dur d’une dizaine. Leur domination est logique. » « Cet hiver, ils ont eu la chance de se préparer dans le Sud pendant plusieurs semaines, rappelle aussi Leconte. Comme ils logent dans des casernes, ça ne leur coûte pas grand-chose. Pour nous, ce serait un énorme budget. »
Stéphane Javalet, le manageur des pros de BigMat-Auber, la structure phare du cyclisme francilien, ne croit pas, lui, que cette montée en puissance annonce une future concurrence. « Ils ont mis les moyens pour y arriver. Sur les vingt coureurs, il y a plusieurs jeunes Franciliens mais ils ont aussi beaucoup de gars chevronnés. Ils ne seraient pas ridicules en Continental (NDLR : 3e division pro, le niveau d’Auber). » Leconte estime justement que « leur vraie place serait en Continental ». Pour le directeur sportif du CC Nogent, « la Coupe de France est d’ailleurs déjà pliée ». L’Aixois Bourgoin est moins définitif : « Leur domination doit être source de motivation et d’émulation. Ils ont certes pris l’ascendant psychologique, mais c’est à nous d’être plus intelligents en course et dans les tactiques. » L’Armée se bat désormais contre le reste du monde… j'adore ^^
réaction:L'armée a trop d'argent, alors il faut le dépenser pour être sure d'en avoir au moins autant l'année suivante. C'est quand même mieux de faire rouler des cycliste, que de faire tourner à partir du mois de novembre les chars nuit et jour dans la caserne, pour être sure de consommer tout le carburant acheté pour l'année
Sujet: CYCLISME : l’ennemi dépose déjà les armes 
Lun 1 Avr - 13:50