Le premier mai a lieu la course FSGT tant attendu par tout les costaux:
* 70km
* 4 cols et le mur de mercoirol
La météo ce matin est désastreuse: averses et orage, des trombes d'eau...
Vers midi Zeus fini par se calmé et dissipe les nuages pour nous emmené un soleil chaud, pas de vent, l'idéal.
14h: Le départ et l'arrivée se feront au pole mécanique, nous sommes neutralisé pour sortir d'ales et nous serions laché 2 petits kilometres avant le premier col.
Le col de la croix des vents c'est 5km a 5% avec des passages a 5.5%
Dans un premier temps le pied a été monté plutôt rapidement, puis tout le monde a repris sa place et le reste de la montée c'est fait relativement tranquillement.
dans la descente vers la grand combe des cassures se forment.
Se retrouve devant un groupe de 8 a 10 coureurs avec 3 coureurs de salindres dont Jérémie Chapel, un coureur de montpellier, des angles, un jeune de la pomme et Alexandre Teulade.
Derrière sont piéger Nicolas Chapel ayant personne de montagnac devant et Cyril Ballester.
nous approchons du second col de la journée, le pontils.
le pontils c'est 4km a 6% et la premiere pente doit etre a 8%.
Emmené par un coureur inconnu sur un train qui semblait convenir a tout le monde, on passe au sommet avec une bonne minute de retard et il me semble que les dégats n'ont pas été important puisqu'on est encore un bon groupe.
dans la descente qui nous mènera au pied du col des brousse 10km plus loin, je passe devant et accélère mais gêné par un papy en plein milieu de la route qui promène en voiture, je choisis de me relevé pour etre rejoins par un groupe contenant 3 gars de montagnac dont Nicolas Chapel, Bonnerot et 2 autre coureurs.
a ce moment la, Cyril Ballester est piéger, mais l'entente étant pas au rendez vous, le peloton rentre facilement avant le troisieme col de journée.
le col des brousse dans ce sens c'est 3km a 5% avec des passages a 7%.
Nicolas Chapel, en tant que favori prend les choses en main et accélere.
nous passerons au sommet a 4.
ayant résisté a l'accélération du coureur de montagnac, Cyril Ballester, Bonnerot et moi attaquerons la descente avec une minute pile de retard sur une chappée qui a deja perdu 2 coureurs.
sur la portion plane qui rejoins la vallée de Besseges, étonnamment Bonnerot prend ses relais ayant un coureur a l'avant, peut etre ne le savait il pas...
Chapel ma fait mal et a l'air en jambe, Ballester et revenu de derrière et a accéléré sur les 500 derniers mètres.
Sa commence a cojité dans ma tete:
je roule ou pas?
vais je pouvoir accroché a la prochaine bosse?
plus besoin de se posé de questions puisque la vallée est courte, derriere je n'ai meme pas pensé a me retournée pour controlé puisque a la vitesse ou on a monté et descendu le précédent col, je me doute qu'ils sont pas a nos trousse.
le col de trélis c'est 6km a 4.5% de pente moyenne et des passages a 6%.
a ma premiere participation, j'avais accompagné Dorian France parti dans le col des brousse, et m'avait laché précisément dans ce col, au niveau du cimetiere pour ceux qui connaissent.
on attaque le col au train, puis quand on arrive sur des premiers pourcentages un peut plus relevé, Chapel s'est calé dans la derniere roue, celle de Bonnerot et la montée été assuré par Ballester et moi ( c'est le monde a l'envers, moi qui emmène dans un col ).
nous arrivons sur ce passage psychologique du cimetiere, nous apercevons maintenant l'échappée qui est a une vingtaine de seconde.
je commence a en avoir marre d'avoir des suceur dans la roue, m'écarte franchement pour les incité a suivre Ballester, qui part au train dans son style caractéristique de la moulinette et rentre sur les premiers
la, il y a pas bon, je viens de laisser partir la locomotive qui monte au train.
je suis obligé de mené la chasse parce que Chapel et l'air de ne pas pouvoir aller plus vite.
je le teste un peut sur quelques changement de rythme, je le vois sérrer les dents et j’aperçois Bonnerot 50 mètres derrière qui vient de sauter.
a 300 metres du sommet je met une grosse accélération ( 39X14 ) et plonge dans la descente ( 50X11 ) a la poursuite des premiers desquels je bascule a 10 secondes. la jonction sera faite en bas de la descente, le compte est bon, je suis maintenant chaud et me sens en confiance.
on reprend la meme route qu'entre le pied du col des brousse et le sommet du pontils, mais le groupe roulotte et Chapel a du descendre très fort aussi puisqu'il est revenu peut aprés moi, et merde
Ballester doit avoir des fourmis dans les jambes et en met une pour partir seul dans ce faux plat montant. d'autres iront derriere pour rentré et moi je suis comme un con avec mes responsabilité.
je contrôle l'écart a 15 secondes avec Chapel et compagnie dans la roue qui ne passe que rarement. au fil des accélération je perd quelques unitées et on remet les pendules a l'heure au pied de la redouté tranchée de mercoirol.
Alors pour ceux qui connaissent pas, mercoirol la merde, c'est raide ( je dirais 8 a 9% ) pendant 1.5km
dés le pied Ballester prend son rythme et se détache avec Teulade de Bézier, derriere le coureur de montpellier, un rescapé de la premiere échappé, le jeune de la pomme qui a eu un problème avec son dérailleur qui frotte maintenant dans ses rayons et moi ( qui l'eu crus, le sprinteur a passé les cols
)
j'aurais perdu régulièrement jusqu'a 30 secondes sur les 2 premiers et bascule a 10 secondes du coureur de montpellier, le jeune de la pomme c'est explosé tout seul, Chapel est loin et les autres je n'ai pas eu le temps de me soucier d'eux.
dans la position caractéristique du poursuiteur ou du Cancellara les avant bras sur le haut du guidon tout a droite, je fend l'air et mes pistons commencent a se remplir d'acide quand je rentre dans la file de voiture qui suivent les deux premiers.
a 5km de l'arrivée, on se retrouve a 4 pour se disputé la gagne du circuit minier.
a 2km, le coureur de montpellier attaque, Teulade saute dans sa roue, moi dans celle de Ballester qui laisse partir. a 50 metres je passe et entame un retour tranquil, je savais exactement comment gérer le final et avais une confiance absolu en mes jambes.
je reviens a 500 metres, au profit d'une petite descente et au pied de la montée du pole mécanique.
l'idée ma éffleuré l'esprit de finir avec la maniere, comme philipe Gilbert l'aurait fait en attaquant dés le pied dans la partie la plus dure, mais un circuit minier, c'est pas tout les ans que les favoris seront absent ou en méforme, j'attend.
dans la partie la plus dure a 400 metres, Teulade prend 10 metres et je prend la roue a Ballester, qui mouline trop encore pour ce genre de bosse. le gars de montpellier décroche.
on se rapproche de l'arrivée, l'écart avec le premier stagne, on est a 300 metres de la ligne et j'attend, je contrôle derriere, j'ai mis les mains en bas du guidon en 50X17.
a 100 metres, je plante Ballester et fond sur Teulade qui me vois revenir, il se leve sur les pédales mais l'arrivée est loin encore par rapport a son accélération.
j'arrive sur lui avec peut etre 10 a 15km/h et le déboîte sur l'injection en le regardant s’asseoir sur sa selle.